AAVP est une agence d’architecture fidèle au 11ème arrondissement de Paris. Créée par Vincent Parreira, elle compte deux associés Marie Brodin, Eric Crochu & une trentaine de collaborateurs.

Avec plus de vingt années de pratique architecturale, AAVP a bâti sa réputation de concepteur d’espaces habités sur une approche à même d’être synthétisée ainsi : pas de dogmatisme dans la conception mais une approche contextuelle ; singularité et spécificité sans faille, à toutes fins de créer une plus-value par l’architecture offerte ; confort maximal plus ce souci séminal, l’élégance et la volonté de livrer des bâtiments « sensibles », émotionnellement forts et suggestifs.

Vincent Parreira, son fondateur, est né en 1969 en Seine-Saint-Denis. Sa conception de l’architecture, positive et généreuse, s’est forgée au contact de l’univers hétérogène, métissé mais aussi relégué de la banlieue parisienne où il a grandi. Un bâtiment, pour AAVP est un lieu accueillant où l’on peut se reconnaître et vivre hors anonymat. Vincent Parreira privilégie à cette fin les références locales, la citation vernaculaire, les matériaux sensibles, l’aménagement raffiné, le décor pensé jusque dans son détail, puisant sans relâche ses références dans tous les arts majeurs et pas seulement l’art de bâtir.

Rigueur structurale et pulsion au sensible définissent à parts égales les multiples réalisations qui ont assuré depuis un quart de siècle le succès d’AAVP. Comptons parmi celles-ci l’école TINO, mention à l’Équerre d’argent, à Saint-Denis-Aubervilliers, ouverte sur le quartier, implantée dans une ancienne usine de câbles électriques flanquée d’une halle Eiffel dont la mémoire, celle de l’industrie, est conservée et magnifiée. Encore, l’Atelier de Gournay-en-Bray, un vaste centre culturel unissant l’ancien et le nouveau dans un dialogue serein, Grand Prix d’urbanisme et d’architecture de Haute-Normandie, ou l’écoparc commercial d’Angers L’Atoll, lui aussi nominé, un bâtiment circulaire grand format en forme de voûte elliptique ceint d’une résille nacrée, d’une élégance hors norme dans l’univers du commerce de masse.

L’objectif d’AAVP aujourd’hui ? Le mieux, du mieux possible, en tous domaines, qu’il s’agisse du plan, de la matière, du décor, de l’ambiance, de la sensation mais aussi du contexte, que l’on fera évoluer autant que faire se peut au moyen de bâtiments intégrés, non agressifs, élégants mais toujours soucieux de sobriété.

La responsabilité de l’architecte est affaire de respect de la commandite, de souci environnemental mais tout autant d’attention au contexte, à l’usager et à son attente d’un « plus », dans une perspective de plaisir et de surprise.

Paul Ardenne

Vincent Parreira a fondé AAVP en 2000, parce qu’il était temps et qu’il ne pouvait attendre 2001 pour entreprendre une nouvelle odyssée de l’espace. Vincent Parreira a grandi sur les chantiers. Vincent Parreira aime la ville et les métropoles. Vincent Parreira a donc installé son agence dans le 11e arrondissement à Paris. Dans les locaux de l’agence de Vincent Parreira, vous verrez probablement des massacres de vaches, une tête à échelle 1 de rhinocéros, des cloisons transparentes, des photos d’art et un sac de boxe. Vincent Parreira n’aime pas l’architecture triste. Vincent Parreira pense que chaque bâtiment peut rendre la vie meilleure, donc Vincent Parreira exige de chacun de ses projets qu’il offre une vie meilleure à ses utilisateurs. Les faux-semblants, les pastiches et les compromis donnent des aigreurs à Vincent Parreira : il ne faut pas lui en demander. L’agence de Vincent Parreira a conçu 6 écoles, 1018 logements, un hôtel et la moitié d’un musée. Vincent Parreira abomine les espaces mesquins. Vincent Parreira a réalisé un projet de centre commercial qu’on a baptisé l’Atoll, parce qu’il ne ressemble pas à un centre commercial mais à une île ondoyante posée dans les champs. A chaque projet, Vincent Parreira pousse le curseur toujours plus loin et met la barre toujours plus haut. Certains trouvent que vraiment Vincent Parreira exagère, mais c’est pour le bien du projet. Vincent Parreira se sert de l’architecture pour substituer partout le désir au besoin. Vincent Parreira contredit Adolf Loos et ne voit pas l’ornement comme un crime. Vincent Parreira a dessiné une façade d’école avec des pièces en bois chantournées, qui deviendront peut-être un jour des pieds de chaises baroques. Vincent Parreira récuse les réponses toutes faites et les escaliers préconçus. Vincent Parreira transmet sa force poétique aux âmes comme aux constructions qui les abritent. Vincent Parreira sait aimer et se faire aimer. Vincent Parreira dirige des équipes multidisciplinaires. Miraculé de la nature, Vincent Parreira a 3 bras droits, le sien et ceux de ses deux associés, Marie Brodin et Éric Crochu. Vincent Parreira a rebâti avec eux sa Sainte Trinité architecturale. C’est désormais avec une efficacité redoublée que Vincent Parreira lance ses 20 collaborateurs à l’assaut des projets les plus hardis. Quand l’architecture devient un sport de combat, c’est toute l’agence de Vincent Parreira qui s’impatiente à l’idée de repartir en campagne. Vincent Parreira est courageux au point de regarder dans le fond des yeux celui qui le défi d’être heureux.

Olivier Namias, critique d’architecture